24 Octobre 2022
Oui, la saison estivale est bien finie,
Canicule, sécheresse où êtes-vous parties ?
Timidement la froidure et la rosée s’installent,
Oubliée la chaleur, bonjour la givrée matinale.
Brumes flottantes aux souffles de l’automne,
Ramures d’or et de sang s’effeuillent, s’abandonnent.
Etoiles du matin, vous êtes mes diamants, foi de Dame Dragonne.
Ondine et Orion boudent, sans regret, la plage ;
Ce jour, leurs esprits gourmands et volages
Tentent les plaisirs de la forêt qui les appellent.
Odeurs de la terre, des ceps et châtaignes s’emmêlent,
Bannis les floraisons impétueuses, c’est l’automne.
Rentrée scolaire est souvenir ; l’écolier les affectionne :
Encre, cahiers et livres sont dans la place, foi de Dame Dragonne.
Ondées cévenoles, imprévisibles, fougueuses et cruelles
Cravachent et crachent sur les monts, les vallées et les citadelles.
Tempêtes anéantissant troupeaux et hommes, vous êtes détestées.
Obscurs maléfices ou fatalité pourquoi vouloir les briser ?
Brandir vos humeurs, frapper pour faire réfléchir, il y a maldonne :
Rien n’arrêtera l’appât du gain, l’Homme à jamais veut et gloutonne ?
Éternel fauteur de trouble, il ne reculera pas, foi de Dame Dragonne.
Oyez, oyez, braves gens voilà venu octobre
Ce mois annonce l’hiver ; de nous nul opprobre,
Tentons de le teinter de joie et d’espoir,
Osons croire en l’Homme, en son pouvoir.
Beau fantasme ! Loin du marasme avec enthousiasme,
Réalisons un futur prometteur, sans sarcasme.
Et foi de Dame Dragonne concrétisons ce phantasme.