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desmotsdebrie

Atelier d'écriture créative, écriture partagée, en groupe, littérature, poésie, nouvelles, apprentissage techniques d'écriture,exemples de contrainte d'écriture

I am

I am

Surprise ! Aujourd’hui je vais vous faire deviner qui je suis par un rébus. Cela vous changera comme approche pour un texte. Allez soyez sportif… jouer le jeu ! Cela ne peut être que plaisant.

Mon premier est une onomatopée qui marque la surprise.

Mon deuxième est un fruit.

Mon troisième est un organe d’un des 5 sens de l’homme, au pluriel.

Mon tout est un animal

Qui suis-je ?

Avez-vous deviné ? Ne regardez les lignes suivantes trop vite. Essayez de me deviner.

Vous n’avez pas trouvé ? Je vais vous aider par un indice…

Je fus le symbole des rois Mérovingiens qui ont été à l’origine de la France.

Un de nos empereurs en fit également son emblème, plus tard.

Bravo ! Vous avez trouvé, je suis bien l’abeille.

De nos jours, je suis devenue le symbole de l’écologie et du développement durable.

Avez-vous eu la chance de suivre à la télévision les aventures de mon héroïne Maya ? Maya l’Abeille ?

« Dans un pays de tous les temps
Vit la plus belle des abeilles
Que l'on ait vu depuis longtemps
S'envoler à travers le ciel

Cette petite abeille porte le nom de Maya
Petite oui mais espiègle Maya! »

Comme elle, je me souhaite mignonne, futée, curieuse, prête à aider les autres et généreuse. Je dois vous avouer que je suis moins turbulente, étourdie et intrépide que cette dernière. Maya fonce toujours tête baissée dans des aventures étonnantes. Heureusement qu’elle a des amis très sympathiques qui la sortent de certaines situations périlleuses. Moi, je sais être prudente et j’essaie de rester fidèle aux us et coutumes qui régissent notre peuple les abeilles.

Étant une admiratrice de ce personnage j’aimerais bien m’appeler par son anagramme phonétique : I am. Je pourrai alors chantonner ces quatre vers :

« I am nettoyeuse, ventileuse et butineuse

Tous ces métiers me rendent heureuse.

I am nourrice, édificatrice et protectrice,

J’accepte mes obligations avec délices. »

 

Ce matin, enfin, je suis sortie de notre maison d’or. Ce fut un grand envol vers cet inconnu, si magnifiquement décrit par celles qui m’ont précédée.

Je danse, je danse de fleur en fleurs

Je danse à toute heure.

Je butine sans relâche leurs douceurs,

Les jardins sont là pour mon bonheur.

Je suis partie à la recherche du nectar, du pollen et de l’eau indispensables à la survie des miens. Ce sera ma dernière tâche ici-bas.  

Un matin ou un soir, bien en peine,

Devant mon temple d’or et ma reine

Je tomberai, lourde encore de mon pollen ;

Mon labeur fini, je partirai sans haine. 

Mais pour l’instant, je suis heureuse d’être là, à l’air libre, virevoltante et me promenant de-ci delà parmi toutes ces fleurs. Je sais qu’il faut profiter du moment présent. Alors, ne nous larmoyons pas sur ce futur si proche où…

Maints voyages en prévision de corolles en corolles, maints retours à la maison pour déposer mes trésors. De mes cinq yeux je me régalerai de toutes leurs couleurs, de mes deux antennes j’humerai tous leurs parfums et de ma langue gourmande j’aspirerai tout leur nectar pour vous offrir ce met si délicat que vous appelez « miel ».

Alors Dame Dragonne pourrait écrire :

Le parfum des fleurs cajolées par le soleil

Caresse mes narines curieuses en éveil,

Chatouille mes papilles gourmandes sans pareil.

Ce met délicieux, trésor onctueux et doré

Glisse sur ma langue embaumant mon palais

Mettant en émoi mes sens et mes idées.

Les yeux fermés, je savoure ce délice

Qui dans ma bouche éclate en feu d’artifice.

Point de maléfice, ce miel est mon unique caprice.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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R
Bel hommage à nos butineuses qui sont chasser prestement lorsqu'elles pointent leur dard sur notre précieuse peau.
Répondre
D
Merci pour ton commentaire Elisabeth. Elles ne pointent leur dard que quand elles se sentent menacées et nous, nous avons bien souvent des gestes instinctifs peu amicaux quand elles se promènent sur nous alors que peut-être elles ne nous piqueraient pas... Viendraient-elles sur nous si nous ne mettions pas des parfums de fleurs sur nous ?