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desmotsdebrie

Atelier d'écriture créative, écriture partagée, en groupe, littérature, poésie, nouvelles, apprentissage techniques d'écriture,exemples de contrainte d'écriture

Les Aventures de Timi

Les Aventures de Timi

Sur ma carte d'identité je m'appelle TIMI.

Né en décembre 2013, de père et de mère inconnus

Je suis de taille moyenne, je vais avoir 4 ans.

 

Je trouve que j'ai plutôt bon caractère, mais il ne faut pas en abuser. Parfois je me fâche, et ce n'est pas toujours bien compris de mon entourage.

Il paraît que je suis très inventif dans les bêtises, je ne comprends pas, c'est là que je m'amuse le plus.

Je dors beaucoup, les petites siestes, j'apprécie !

Je vis à la campagne, dans un petit village tranquille. Ma maison n'est pas loin de la forêt, je profite de mon grand jardin pour courir, jouer au ballon et bien d'autres jeux.

Ma mamie et mon papi je les adore, à moi les gros câlins. A ! oui, j'ai oublié de vous dire, je suis l'unique enfant et, peut-être que je ne devrais pas, mais je crois que je fais des caprices ! C'est ce que les mauvaises langues disent.

Mes amis se nomment : Alex, Freddy, Nunuche et Lola.

Ce matin là, le portail est ouvert, je peux donc sortir en toute quiétude pour aller voir d'autres horizons.

Je me dirige vers le centre du village en espérant bien rencontrer mes copains. Alex est comme à son habitude assis devant sa maison, sur le trottoir. Il n'hésite pas un instant et vient me rejoindre.

Sur notre chemin, on en profite pour lever la patte de ci de là, toutes ces odeurs, c'est super. Alex me dit : « je me soulagerai bien devant l'entrée de cette belle maison, je crois que cela fera plaisir aux propriétaires. Aussitôt dit, aussitôt fait et on s'éloigne en courant.

En arrivant sur la place, Freddy et Nunuche nous appellent, ils sont déjà en ballade. On se renifle bien gentiment et Nunuche propose de passer par la maison de Lola ; Freddy lui rappelle que le temps humide c'est mauvais pour son poil et puis, elle va salir ses pattes. Nunuche et moi, nous insistons et nous voilà partis.

Lola n'est pas dehors mais on l'aperçoit derrière le carreau, on aboie tous ensemble pour qu'elle comprenne qu'on l'attend. Quelques minutes passent, la porte s'ouvre et notre belle Lola apparaît.

Oh là là ! Moi, Timi, je crois bien que je suis amoureux.

On l'invite à se joindre à nous, elle est d'accord, mais comment sortir ? Alex lui dit : « Pas de problème, regarde ! » Il s'élance, saute sur la poignée de la porte et celle ci s'ouvre, il faut dire que c'est le plus grand de nous tous.

Un simple regard entre nous, et d'un même élan on se dirige vers la forêt et l'aventure commence.   

 

Le chemin emprunté est sinueux. Par son coté droit, il longe de grandes plaines cultivées ainsi que des champs occupés par des vaches. Je propose d'aller s'amuser un peu avec elle. Lola nous dit : « Vous vous rappelez ce qui est arrivé la dernière fois ! Le fermier était très en colère de nous voir énerver ses bêtes » Freddy répond : « oui ! C'est vrai, il hurlait, mais je crois qu'elles aiment bien jouer avec nous ». Il se dirige vers elles, Nunuche et moi nous le suivons. En nous voyant arriver les vaches lèvent la tête. On se met à courir en aboyant, on essaie de mordiller leurs pattes. Elles se défendent bien, cornes en avant, elles se déplacent plus vites que l'on pourrait le penser.

Quel jeu, on n'a pas souvent cette occasion. Elles commencent à se fatiguer, et nous aussi ; il faut mieux arrêter, car on pourrait bien voir arriver le fermier. On décide de remonter pour aller retrouver Lola. 

Sur le coté gauche du chemin, on entend la chanson du ruisseau. Il descend des profondeurs de la forêt. Par endroit, il n'est pas très large ce qui permet de passer d'une berge à l'autre. Lola n'est pas sur le chemin, en vérité, elle est nulle part. Nunuche s'inquiète, ce n'est pas dans les habitudes de Lola de s'éloigner seule. Freddy lance des aboiements particuliers afin que Lola comprenne que l'on est à sa recherche. Je propose de remonter le ruisseau en se partageant les berges. La nature nous a doté d'un super nez, c'est l'occasion de s'en servir intelligemment pour retrouver notre amie. Nunuche émet de petits jappements, mais toujours rien, aucune réponse.

Nous nous avançons lentement, il nous faut trouver une trace, une odeur, un bruit. Soudain, je me rappelle, en suivant cette piste, nous allons tomber sur une route dangereuse. Lorsque je suis avec mon maître, il me remet la laisse. Je ne dis rien aux autres pour ne pas aggraver la situation, mais je suis pas fier car c'est moi qui a entraîné tous mes amis dans cette escapade. D’un commun accord on s'éloigne du cours d'eau pour entrer plus profondément dans le sous bois. Nous percevons mille bruits, nous sentons différentes effluves, mais pas trace de Lola. Une légère bise se lève, les senteurs se matérialisent davantage, le nez en l'air nous avançons. Soudain, une odeur très forte qui à la fois nous excite et nous fait peur. Moi, chien de chasse, je la reconnais. Le sol est piétiné, comme labouré à certains endroits, un vrai champs de bataille. Beaucoup d'arbres tombés, c'est le territoire des ronces. Alex grogne, il n'aime pas cet endroit. Nunuche s'arrête.

 

 Elle nous dit : « Stop, ne bougez plus, écoutez ! » Un gémissement, on se regarde. Alex et moi nous sautons sur un arbre couché ; les deux autres contournent l'obstacle. On s'approche avec méfiance de l'endroit d'où semble venir les gémissements. Nunuche émet un petit jappement, oui c'est certain, on a retrouvé notre amie. Elle est allongée sur le sol, que lui est-il arrivé ? A notre approche elle relève la tête, je l'interroge : « Que fais-tu ici, qu'est ce qui t'est arrivé ! » Les sangliers ! On comprend que prise de panique, elle est allée se glisser dans cet endroit impossible. Sa patte droite saigne, elle s'est blessée, il faut qu'on l'aide à sortir de là. Elle semble paralyser par la peur, il faut qu'on la rassure pour qu'elle se décide à bouger car il ne faut pas rester dans ce coin qui est le domaine des sangliers. Nunuche et Freddy se rapprochent le plus possible d'elle sans toutefois se laisser prendre par l'environnement. Soudain un grognement, Alex et moi sommes aux aguets, les sangliers approchent, il faut faire vite, on va devoir faire diversion pour les éloigner afin que Lola se dégage.      

                           Lala

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